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 LES VALEURS

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akiko

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MessageSujet: LES VALEURS   LES VALEURS EmptyDim 29 Nov - 16:35

Comment leur transmettre ? (Par Marie Charbonniaud)

Partager, remercier, pardonner : nos plus belles valeurs s’apprennent dès la petite enfance, souvent en toute inconscience! Pourtant, chacune reste un défi pour les tout-petits. Que peut-on attendre d’eux, à quel âge? Comment leur inculquer ces belles valeurs? Voici quelques clés.

Voici les 5 règles d'une bonne conduite :
1. Briller par l’exemple. À partir du moment où ils viennent au monde, les enfants nous observent pour savoir comment agir dans l’espace, se comporter avec les gens, utiliser les choses. Vous servez donc d’exemple, pour chacune des valeurs que vous souhaitez leur transmettre : la politesse, le courage, le partage, l’honnêteté... « Les mots représentent 10 % de leur apprentissage quand ils sont petits. Le reste, ce sont nos gestes », confirme Monique Laprise.
2. Remarquer quand votre enfant fait bien les choses. Si vous relevez ses bons comportements, plutôt que ses mauvais, il apprendra qu’il retient facilement votre attention en faisant bien les choses, et non pas uniquement en faisant une bêtise. Par exemple, vous pouvez lui dire que vous appréciez qu’il joue calmement et qu’il pose ainsi ses blocs sur la table.
3. Lui expliquer les conséquences de son comportement, pour qu’il comprenne en quoi il agit mal. Ça lui donnera envie de s’améliorer.
4. L’habituer à essayer de comprendre ce que ressentent les autres : leur peine, leurs joies, leurs émotions ou leur colère. Cela développera son sens de l’empathie. Pour cela, lui expliquer ce que vous-même ressentez. Vous pouvez lui dire avec honnêteté comment son comportement vous atteint. Il reconnaîtra ses propres émotions dans les vôtres, comme un miroir, et sera capable de mieux vous comprendre. Lui dire, par exemple : « Je m’énerve parce que tu fais tellement de bruit que je n’arrive pas à parler au téléphone. » En commençant ainsi vos réprimandes par « Je », vous donnez une chance à votre enfant de se mettre à votre place.
5. Vous mettre d’accord à l’avance sur les conséquences de certains comportements. Il peut même vous aider à fixer la conséquence ou, au moins, accepter à l’avance celle que vous aurez fixée. Cela évite de nombreux conflits et développe le sens de la responsabilité, puisque l’enfant peut expérimenter lui-même la conséquence de son attitude. Par exemple, avoir froid s’il refuse de mettre son manteau!

Le partage

Chaque année, peu avant Noël, Marie-Josée Lagacé et ses fils passent à la loupe la réserve de jouets familiale. « Nous mettons de côté tous les jouets avec lesquels ils ne jouent plus, nous faisons des petits sacs, puis nous les apportons aux organismes de charité. C’est toujours un moment à la fois difficile et heureux! », raconte la jeune maman montréalaise. Pas facile, en effet, pour Jacob et Adam, 3 ans et 5 ans, de se défaire de leurs vieux jouets. Mais sitôt la porte franchie, on les oublie!

À partir de quand?
« L’enfant est capable de générosité à partir du moment où il est capable de produire un dessin ou quelque chose, et de l’offrir à quelqu’un. Il ne comprend pas encore le concept de partage, mais il comprend qu’il fait plaisir à quelqu’un en lui donnant ce qu’il a fabriqué », explique Monique Laprise, psychoéducatrice et enseignante en techniques d’éducation à l’enfance. Jusqu’à environ 4 ans, un enfant a l’impression que tout lui appartient, sauf si on lui dit le contraire. Les jouets sont une prolongation de lui et partager, c’est se séparer d’une partie de soi. Voilà pourquoi la grande majorité des conflits entre les tout-petits sont des conflits de possession. En grandissant, ils apprennent à devenir prêteurs pour créer et maintenir des liens positifs avec leurs amis. Certains comprennent le principe à 3 ans, d’autres plus tard. L’important, c’est de pratiquer et de souligner les succès!

Comment l’aider?
Lui faire fabriquer quelque chose à offrir, en échange de ce qu’il reçoit. « Vous lui donnez ainsi du pouvoir, dans la mesure de ses capacités. C’est beaucoup plus intéressant que de lui faire offrir quelque chose acheté avec la carte en plastique de maman! », fait remarquer Monique Laprise.
À partir de 4 ans et jusqu’à 7 ans, vous pouvez aussi lui demander de choisir un de ses jouets, de bien l’emballer et de l’offrir. Vous pouvez lui dire : « Le Père Noël n’a pas le temps de tout fabriquer pour tous les enfants du monde entier... Donc, c’est comme ça qu’il fait : quand des enfants ne jouent plus avec certains jouets, il va les porter à d’autres! »

Si l'enfant refuse de prêter ses jouets ?
- Établir des règles simples de partage.
Vous pouvez lui expliquer : « Tu peux prendre un jouet uniquement quand il est libre. S’il n’est pas libre, demande à l’ami qui le tient s’il peut te le prêter, avec un "s’il te plaît". S’il dit oui, tu peux lui dire merci et lui prêter un de tes jouets en retour. S’il dit non, tu dois choisir un autre jouet libre! »
- Renforcer la valeur du partage, plutôt que de faire la police.
« Trop souvent, nous intervenons en forçant notre enfant à partager ses jouets immédiatement, sitôt qu’un autre enfant lui demande », remarque Monique Laprise. « Mieux vaut dire : “Tu peux jouer avec, tant que tu en as envie. Mais quand tu auras terminé, veux-tu aller le porter toi-même à ton ami qui voudrait l’avoir?” Ensuite, faire remarquer à votre enfant combien son copain est content : “Regarde comme tu lui as fait plaisir! C’est toi qui as fait ça, quand tu es allé porter le jouet”. » Au lieu de se suppléer à sa volonté, vous encouragez ainsi le partage.
- Montrer l’exemple quotidiennement.
« Cela ramène le partage à un niveau que les enfants sont capables de saisir », poursuit Monique Laprise. Par exemple, faites-lui remarquer ce que vous faites quand vous partagez une pomme avec lui ou quand vous prêtez la tondeuse à un voisin. Dites-lui : « Tu vois, je lui prête, puis il va me la rendre après. »


Le respect

Le respect, selon le dictionnaire, est « un sentiment qui porte à traiter quelqu’un ou quelque chose avec de grands égards et à ne pas porter atteinte à qui ou à quoi que ce soit ». Il peut s’appliquer à soi, aux autres ou à leurs jouets, à la nourriture, ou encore aux « différences » des autres. Cela consiste à faire comprendre à votre tout-petit que le monde ne tourne pas tout entier autour de lui, et que les besoins et les désirs des autres doivent parfois passer en premier!

Dans le petit groupe de Caroline Roch, éducatrice au Centre de la petite enfance Soleil du Quartier à Montréal, cela veut dire faire attention aux livres, ou ne pas monter sur les tables. « Je leur explique qu’un livre, c’est précieux et que ce n’est pas fait pour être lancé. Un livre, cela se regarde assis; c’est une activité calme. Le ballon est le seul jouet qui peut être lancé. Même s’ils n’ont que 18 mois, ils le comprennent », explique-t-elle.

À partir de quand?
Cela commence très tôt! Lorsqu’un bébé de 5 mois mord le sein de sa mère, il se fait déjà dire : « Non, tu ne dois pas faire ça. » À travers cette règle de l’allaitement, il apprend déjà le respect de l’autre. Dès l’âge de 2 ans, les enfants apprennent à faire la queue à la glissade en respectant le tour des autres. Ils veulent déjà montrer à leurs camarades qu’ils respectent les règles du jeu.
Mais jusqu’à 4 ans, ils le font surtout pour nous faire plaisir, car le respect est encore une valeur très abstraite pour eux.
« Avant 4 ans, le respect entre en conflit avec la phase du “non”, une phase d’affirmation de soi où les enfants poussent, frappent, mordent, parlent fort, exagèrent leur colère, etc. C’est une étape normale et importante, qu’on a souvent appelée la petite adolescence : l’enfant prend conscience de ses pouvoirs et veut avoir le contrôle sur l’univers au complet. Mais à partir du moment où il maîtrise mieux le langage, son agressivité baisse d’elle-même », explique Monique Laprise.

Comment l’aider?
- Respecter vous-même votre enfant, en lui demandant qu’il fasse de même. Cela signifie le traiter comme une personne, équitablement et sans crier, avec un « s’il te plaît » et un « merci »!
- Partir de l’expérience de votre enfant, pour que cette valeur devienne moins abstraite. Par exemple, il ne sert à rien de dire à un enfant de 2 ans ou 3 ans : « Aimerais-tu te faire lancer du sable dans les yeux? Aimerais-tu te faire arracher un jouet? » « Bien sûr, il va répondre non parce que vous avez l’air en colère, mais il ne comprendra pas vraiment le sens », affirme Monique Laprise. Mieux vaut partir de ce qu’il connaît : « Te rappelles-tu hier, ou ce matin, tu es tombé, ça faisait mal, je t’ai mis un diachylon... Et bien, c’est la même chose quand tu pousses ton copain. » Ça, il s’en rappellera. « Partez toujours de son expérience à lui pour l’amener vers les autres, car il n’est pas capable de décentrer son point de vue et de se mettre à la place de l’autre avant l’âge de 4 ans environ », explique Monique Laprise.
- Pour qu’il apprenne à respecter les objets des autres, lui apprendre à respecter les siens. Oui, c’est bien qu’il range son manteau dans son armoire et non, il ne peut pas arracher la tête de sa Barbie! En lui rappelant la valeur des objets, vous lui ferez comprendre qu’il faut prendre soin de son environnement. Le maintien de l’ordre dans sa chambre sera une suite logique de ce respect des choses. Pour l’inciter à ranger, expliquez-lui que s’il veut retrouver son dinosaure demain, il a tout intérêt à le ranger dans la bonne boîte, toujours au même endroit.
- Le laisser s’approprier un toutou favori, que personne ne peut lui confisquer ni utiliser à sa place. C’est une manière simple de l’aider à respecter les possessions d’autrui et cela l’aidera à comprendre pourquoi certains objets méritent un traitement spécial. Lui dire : « De la même façon que tu ne veux pas qu’on joue avec ton toutou, grand-maman ne veut pas que tu sautes sur sa vieille chaise berçante. »

Le pardon

Chez Marie-Josée, le pardon est d’usage presque quotidien! « Jacob, l’aîné, doit pardonner plus d’une fois les écarts de conduite de son jeune frère, plus impulsif. De son côté, quand Adam (âgé de 3 ans) s’excuse, j’ai l’impression que c’est beaucoup moins réfléchi et senti », raconte Marie-Josée. En effet, chez le tout-petit, s’excuser ou pardonner n’a pas grande valeur. « Ils sont souvent plus sensibles à une marionnette qui a de la peine ou à un chien qui a perdu son chemin, qu’à un copain à qui on a pris un jouet! », a remarqué Monique Laprise en milieu de garde.

À partir de quand?
Être capable de dire pardon, ou de pardonner un ami, vient avec la compréhension du concept du « droit à l’erreur ». C’est un concept qui est compris assez tard, vers 5 ans ou 6 ans. « Dès que l’enfant comprend qu’il a le droit de se tromper, on peut l’inciter à voir de l’autre côté : l’autre aussi, donc, a le droit de se tromper. S’il fait une erreur, on va l’excuser, et vice-versa », explique Monique Laprise. Ainsi, très souvent, quand on dit à un tout-petit : « Va t’excuser, dis-lui que tu regrettes et fais-lui un bisou », il va le faire parce qu’on le lui demande, pas parce qu’il a compris. Cela devient une petite routine par laquelle il faut passer pour retourner jouer!

Comment l’aider?
- Lui expliquer qu’il a le droit à l’erreur. « C’est très sécurisant pour l’enfant et, dans ce contexte, il deviendra capable de s’excuser et de pardonner aux autres », assure la psychoéducatrice.
- Partir de sa propre expérience, pour lui faire comprendre la peine de l’autre.
- Agir par conséquences et réparations. Il vole le jouet d’un ami? Le rendre et accompagner votre enfant dans sa demande de le réemprunter. Il brise le jouet d’un ami? Même s’il a le droit à l’erreur, lui enlever le jouet et lui demander d’en donner un autre pour le remplacer. Il tape son ami? Lui faire mettre une petite débarbouillette froide là où ça fait mal (si on en a une sous la main!) et lui demander de le consoler, s’il est assez grand pour le faire.

L’honnêteté

L’éducatrice Caroline Roch, elle-même maman de deux enfants - Arianne (18 mois) et Roxanne (3 ans) - l’a constaté : les enfants ne « mentent » pas. Ils camouflent, enjolivent ou transforment la vérité! « Ils sont tellement dans l’imaginaire qu’ils racontent des histoires, soit pour se rendre intéressants, soit pour éviter de nous faire de la peine », explique-t-elle. Ainsi, chez les tout-petits, une imagination active est plutôt un « signe de bonne santé émotionnelle, même si elle mène à des contrevérités », écrit de son côté le pédiatre américain T. Berry Brazelton.

À partir de quand?
« Chez le tout-petit, le mensonge est un jeu, et ce n’est qu’après 4 ans qu’il devient conscient que cela peut poser des problèmes », explique Monique Laprise. Avant cet âge, il est donc normal que tous les enfants racontent des histoires. Souvent, même, ils nous l’avouent! « C’était une petite blague », disent-ils avec leur grand sourire. « De notre côté, nous ne sommes pas obligés d’encourager ces mensonges en faisant semblant de croire à toutes leurs histoires », ajoute-t-elle. Et n’oublions pas qu’il nous arrive aussi de leur mentir, ne serait-ce qu’à propos du père Noël ou de la fée des dents. Mieux vaut être tolérant!

Comment l’aider?
- L’amener à exprimer ses émotions. Dès qu’il en sera capable avec des mots, et même avant avec des petits bonshommes, vous pouvez l’inciter à exprimer le fait d’être triste, heureux, fâché, etc. « Apprendre à dire les vraies choses et les nommer, c’est déjà une façon d’apprendre l’honnêteté », explique Monique Laprise.
- Essayer de comprendre les circonstances qui ont entraîné le mensonge, notamment si ce mensonge vous a fait du tort et que votre enfant en est conscient. Pour cela, faites confiance aux bonnes intentions de l’enfant et essayez de comprendre ses raisons ou ses fantasmes et ses désirs de transformer la réalité. Vous pouvez l’aider à les comprendre en lui expliquant pourquoi cela est gênant. Dès que l’enfant parvient à reconnaître la vérité, vous êtes sur la bonne voie!
- Ne pas réagir sévèrement. « La conscience émerge tout juste à cet âge et la culpabilité vient après l’acte », prévient le pédiatre T. Berry Brazelton. Si vous réagissez trop violemment, vous risquez d’obtenir le contraire de ce que vous souhaitez. Si les mensonges se multiplient et sont de moins en moins compréhensibles, demandez-vous : ne suis-je pas trop exigeant avec lui?

Le plaisir

C’est sans doute la plus importante des valeurs : toute la réussite des autres en découle! « C’est grâce au plaisir que nous apprenons et que nous évoluons le plus », confirme Monique Laprise. Même son de cloche du côté de Marie-Josée. « Si nous gardons à l'esprit que tout peut se faire par plaisir et dans le plaisir, on peut arriver à faire beaucoup de choses. Il est plus facile d'apprendre et de se développer par le jeu, que d'utiliser des méthodes d'éducation plus répressives ou rigides, il me semble! Même si ce n'est pas toujours facile, à cause du stress ou de la fatigue », explique-t-elle.

À partir de quand?
Dès que l’enfant naît, il aime partager avec vous les moments de plaisir, même s’il n’en est qu’un minuscule spectateur. À 2 ans, il est votre petit apprenti, à 3 ans, votre coéquipier, et à 4 ans ou 5 ans, sans doute l’animateur!

Comment l’y aider?
- Associer votre tout-petit à vos moments de plaisir : la cuisine, le bricolage, la peinture ou le dessin, la confection de votre album de famille ou le jardinage.
- Organiser des activités avec lui et partager, de temps en temps, ses moments de jeux. C’est ainsi que vous lui transmettrez la valeur du plaisir. « Rappelez-vous que pour un jeune enfant, c’est le fait d’être avec ses parents qui lui offre le plus de plaisir, et non pas l’activité comme telle! », rappelle Monique Laprise.
- Lui enseigner que le plaisir se trouve avant tout dans les choses simples. « Le plaisir, c’est un tas de petits gestes qui deviennent plaisants parce qu’on les fait ensemble. Par exemple, aller chercher quelque chose à offrir, l’emballer soi-même — même si c’est tout croche! —, faire des biscuits de Noël ou astiquer la maison », poursuit-elle. Chez Marie-Josée et Martin, le plaisir se décline en toutes sortes de petites choses, au gré des journées, des saisons ou de l’inspiration du moment.
Pendant les vacances de Noël, ce sera de cuisiner tous ensemble et de confectionner des petites choses à la main, pour offrir aux gens qui nous reçoivent. Ce sera aussi, tout simplement, s'asseoir et faire des jeux de société, faire des soirées cinéma avec de bons sacs de maïs, jouer à s'attraper, ou jouer à la lutte avec papa!
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akiko

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MessageSujet: Re: LES VALEURS   LES VALEURS EmptyDim 29 Nov - 16:35

A retenir :

1 - C’est par l’exemple que vous donnez à votre enfant que vous lui transmettez vos valeurs.

2 - Avant 4 ans, les tout-petits comprennent difficilement les valeurs qui demeurent abstraites.

3 - Leur expliquer le sens ainsi que les conséquences de vos gestes comme des leurs, les aider à mieux comprendre.
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